Une nouvelle adduction d'eau est en cours de construction à Kambehe. Elle prolonge de deux kilomètres celle qui alimente Kambehe1.

Elle profitera à la population de Kambehe 2.

 

Elle facilitera la tâche aux femmes qui, après de lourds travaux des champs, la longue marche à pied depuis le le champs, le lieu de culte ou le marché jusqu'au lieu d'habitation, doivent encore allerchercher de l'eau.

Celle-ci sert pour la cuisine, la vaisselle, la douche pour les membres de la famille. Et comme la famille est souvent nombreuse (pas moins de 6 personnes en moyenne) , les femmes ou les jeunes filles sont obligées de faire plusieurs tours pour rejoindre le point d'eau le plus proche. Lorsqu'il faut construire une case au village, ce sont encore les femmes qui doivent faire plusieurs tours, calebasses ou bidons au dos, pour alimenter en eau les hommes qui édifient les murs en boue.

Notre maison d'accueil à Kambehe 2 en bénéficiera : c'est là que logent certains jeunes (ex-enfants soldats) de Bunyakiri et c'est de

ce côté-là que nous aménageons l'espace récréatif de méditation et de détraumatisation pour ceux qui désirent se refaire mentalement etspirituellement, dans la nature, au bord de la rivière Langa.

 

 

 

Dans notre pédagogie, la population bénéficiaire de chaque projet

doit contribuer manuellement à la canalisation des tuyaux et des robinets que nous achèterons.

 

 

 

Comme on peut le remarquer, les chefs des villages supervisent ces

travaux d'intérêt communautaire qui ont lieu chaque samedi,selon les besoins.

 

 

 

Comme le montrent ces photos, tout le village est impliqué: les femmes, les hommes et les notables.

 

 

Nous serons heureux d'avoir et de donner à nos voisins l'accès à l'eau potable et donc à contribuer à la prévention de certaines maladies endémiques.

"Mieux vaut prévenir que guérir", dit-on.